20 Nov Comment passer à l’action ?

Passer à l’action ? Plus facile à dire qu’à faire ! Nous avons tous des rêves, des objectifs, des projets, des envies. Mais parfois, difficile de trouver en soi la motivation de les réaliser. Dans cet article, je vous livre des astuces vous permettant au quotidien, de muscler votre capacité à passer à l’action. 

Qu’entend-on par passer à l’action ?

Passer à l’action, c’est mobiliser les ressources nécessaires, à l’atteinte d’un objectif. C’est en quelque sorte, le fait de passer du stade de souhait, au stade de réalisation. On parle à ce moment, de mettre en oeuvre un ensemble d’actions, permettant d’atteindre un objectif.

La capacité à passer à l’action, réside dans le fait d’être convaincu, que nous avons en nous, les ressources nécessaires. Celles-ci nous permettant de faire face aux difficultés et situations importantes.

Il est crucial de bien se connaître, afin de mieux appréhender ses forces et ses limites. Si vous souhaitez en savoir plus, j’ai rédigé un article sur la connaissance de soi, que vous pourrez consulter ici.

Pourquoi a t-on du mal à se jeter à l’eau ?

De nombreux freins peuvent nous paralyser et nous empêcher de passer à l’action. Il peut en exister un nombre incalculable. J’ai choisi ici de vous présenter les principaux, pouvant entraver votre motivation à passer à l’action : 

• Le regard des autres : Il est humain de se comparer aux autres. Hélas, peu efficace, puisque cela peut nous inhiber de peur de ne pas être à la hauteur, par exemple. De même que les avis ou le regard des autres, peuvent nous empêcher de passer à l’action. Malheureusement, vous serez jugés toute votre vie, quelles que soient vos actions ! Alors, détendez vous, et vivez pour vous ! Vous seul savez ce que vous valez vraiment. Les gens ne voient que certaines facettes de vous, ne l’oubliez pas !

• La peur d’échouer : il nous arrive souvent d’anticiper les situations en imaginant l’échec face à un objectif éventuel. Heureusement que nos peurs sont pour la plupart, des anticipations de situations potentielles. Gardons en tête, qu’un certain nombre ne se produiront jamais. Il me paraît pertinent ici, de prendre conscience de nos peurs. Les comprendre, pour finalement les accepter et les dépasser. L’idée n’étant pas de les occulter ou de les nier ! Mais d’identifier les véritables obstacles, que nous pourrions rencontrer sur notre route.

• Nos croyances limitantes : Nous avons tous des croyances, qui sont pour certaines ressources et qui nous stimulent positivement. Mais nous en avons certaines, qui nous limitent dans nos vies. D’ailleurs, elles sont issues pour la plupart de notre éducation, du conditionnement social, ainsi que de nos expériences. Ici, il est important de se demander, en quoi ces croyances nous stimulent. Mais aussi, en quoi elles sont vraies, si nous jugeons qu’elles sont encore d’actualité pour nous. Un travail de « reset » peut nous permettre d’actualiser nos croyances et de les remplacer par des stimulantes. Les nouvelles pourrons nous encourager à passer à l’action. 

• La peur de sortir de sa zone de confort : Notre cerveau aime les situations qu’il connaît. Puisqu’il sait instinctivement les réactions à opérer. On parle ici, de connexions synaptiques qui génèrent des habitudes, renforcées par les mêmes actions. Si nous sortons de notre zone de confort, cela implique d’apprendre de nouvelles habitudes. Ce qui nous pousse à générer de nouvelles connexions synaptiques. Effectivement, c’est un processus qui demande du temps et qui nécessite d’oser sortir de sa zone de confort. Il est donc totalement humain, de vouloir rester dans ce qui est connu en terme d’actions, d’objectifs et de projets. Le fait d’accepter cette peur, nous donne d’ores et déjà l’opportunité de la dépasser. « C’est en forgeant que nous devenons forgeron. »

• La peur de ne pas avoir d’objectifs bien définis : Pour certains, nous avons appris à aller dans une direction donnée, par rapport à un objectif précis. Ainsi, si cet objectif n’est pas clairement défini, nous ne sommes pas encouragés à l’explorer. En réalité, c’est en explorant et en se donnant l’occasion d’oser le champ du possible, que peu à peu l’objectif se précisera. Cela sous-tend, de devoir passer à l’action, même si nous n’avons pour l’instant, aucune idée de la précision de l’objectif. Par exemple, l’écriture m’anime, mais j’y vais quant même. Même si je ne sais pas encore ce que je pourrais en faire. Aussi, au fil des actions, l’objectif se définira naturellement.

• Le perfectionnisme : Il arrive que nous rêvions de la situation idéale, qui nous permettrait de passer à l’action. Ainsi, si aucune situation ne se présente, nous ne nous lancerons jamais. De même, nous aspirons à avoir le maximum de compétences, au risque de ne pas se jeter à l’eau. Tout ceci amène malheureusement, à la procrastination. N’oublions pas que la perfection n’existe pas. Il n’y aura jamais de moment, ou de compétences parfaitement idéales, pour oser se jeter à l’eau !

• Le manque de confiance en soi : Passer à l’action, dépend d’une bonne confiance en soi et en ses capacités. Ainsi, si nous manquons de confiance en nous, nous aurons moins de chance de passer à l’action. Car nous aurons peur de ne pas générer les comportements adéquates, dans les situations importantes pour nous.

• Ne pas savoir par où commencer : Nous pouvons nous sentir perdus, face à un objectif. Ne pas savoir quelles compétences développer, comment s’améliorer, à qui s’adresser et j’en passe. Tous ces questionnements peuvent amener à renoncer à l’objectif, de peur de mal faire.

Pourquoi se lancer ?

Le fait de passer à l’action, génère un ensemble de bénéfices. Ceux-ci pouvant nous donner envie de nous jeter à l’eau, en dépit des peurs qui nous habitent.

Ainsi, passer à l’action permet de :

• Renforcer sa confiance en soi : savoir que quoi qu’il arrive, nous saurons nous en sortir. Puisque par le passé, nous avons su sortir de notre zone de confort et faire face aux situations.

• Sortir de sa zone de confort : Developper de nouvelles compétences, apprendre de la vie, vivre de nouvelles expériences. 
• Mieux se connaître et diminuer la zone aveugle : Qui représente ce que je ne sais pas de moi. Savoir ce que l’on veut vraiment. Connaître ses points forts et ses limites.
• Developper sa capacité d’adaptation aux changements : avoir de moins en moins peur du changement.
• Se réaliser, manifester la vie qui vous correspond vraiment : être plus épanoui(e) et aligné(e).
• Inspirer les autres et créer un cercle vertueux : s’entourer de personnes positives qui nous inspirent, mais aussi que nous inspirons.
• Developper de nouvelles croyances : Elles seront ressources et pourrons remplacer, peu à peu les croyances qui nous limitent dans nos vies.
• Ouvrir le champ du possible : Ne plus se limiter dans l’action et faire confiance aux expériences, qui révèleront nos potentialités.

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Comment passer à l’action ?

Voici quelques pistes qui je l’espère vous encourageront à vous jeter à l’eau : 

• Faire le point sur ce qui est important pour soi : Qu’est-ce qui compte vraiment pour moi ? Pourquoi cet objectif me tient-il à coeur ? La réalisation de cet objectif est-il vraiment pour moi ? Qu’est-ce que je souhaite me prouver, ou prouver aux autres, en l’atteignant ?
• Relativiser l’échec potentiel : Plus facile à dire qu’à faire, vous me direz ! Effectivement, pas simple de se détacher des enjeux. Mais l’important ici, est de prendre plaisir à cheminer vers cet objectif. De partir du principe, que toute expérience est bonne à prendre. Et que dans tous les cas, nous aurons appris de celle-ci, quoi qu’il arrive.

• Visualiser la situation idéale : Imaginer le plus précisément la situation idéale, en passant par les émotions ressenties. Les bénéfices gagnés, suite à l’atteinte de l’objectif. C’est aussi le moment de visualiser les actions à mettre en place, pour y arriver.
• S’entourer d’un environnement positif : Côtoyer des personnes, naturellement positives. Elles sauront vous encourager, quand le manque de motivation se fera ressentir. Aller vers des personnes ayant déjà expérimenté ce type d’objectif, ou de projet, est un point déterminant.

• Etre ok, avec le fait de sortir de sa zone de confort : Cela implique d’être dans des situations inconfortables. De se retrouver dans des environnements inconnus, mais aussi d’accepter de passer par là pour y arriver.`

• Prendre un maximum d’informations pour sécuriser ses actions : Ai-je réfléchi à toutes les possibilités ? A tous les risques, aux véritables conséquences dans ma vie ?

• Imaginer plusieurs alternatives : Il y a différentes manières d’atteindre un objectif, ou de réaliser un projet. Quelles sont les opportunités qui s’offrent à moi ?

• Faire le point sur ses points forts : Cela aide à savoir sur quoi s’appuyer pour passer à l’action. Identifier sur quoi pouvons-nous travailler (les transformations nécessaires). Demander l’avis d’une personne de confiance, si vous avez du mal à le faire seul(e).

• Se fixer des objectifs atteignables : Quelles sont les ressources à mobiliser pour cet objectif ? Avec quelles compétences puis-je réaliser cet objectif ? Sur quoi ai-je besoin d’aide ? Sur quoi vais-je devoir me former ? Vous pouvez demander de l’aide, si vous n’avez pas tous les éléments en main (organismes, associations spécialisés).

• Aller vers des objectifs raisonnables pour soi : permet de relever des défis plus challengeants et de prendre confiance en soi.

• Demander de l’aide : N’hésitez pas si besoin, à demander de l’aide. Vous avancerez beaucoup plus aisément.

• Travailler sur ses peurs : Avoir conscience de ses peurs, apprendre à les accepter sans les refouler. Les noter et imaginer les pires scénarios possibles, avec à la clé, les solutions potentielles servant à dédramatiser.

Que peut-on retenir ?

Passer à l’action est primordial, si l’on souhaite se réaliser et vivre la vie qui nous correspond. Commencez par des choses simples, des petites actions, pour prendre peu à peu confiance. Ainsi, vous pourrez vous lancer, des défis plus importants. Si les objectifs fixés ne sont pas challengeants, il y aura de fortes chances que vous manquiez de motivation. De même que, si l’objectif fixé a peu de sens pour vous, il est fort possible que vous l’abandonniez. Tout passage à l’action, permet d’en apprendre un peu plus, quoi qu’il arrive, sur soi et les autres. C’est un excellent moyen de developper de nouvelles compétences. Se détacher du résultat, vous concentrer sur l’instant présent et sur ce que vous apprenez sur le chemin, reste fondamental. Pas toujours facile je vous l’accorde, mais c’est possible !

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